C'est un milieu humide équilibré où chaque secteur a son importance pour la captation, l'infiltration et la circulation des eaux.
C'est un milieu humide équilibré où la biodiversité s'est développée
Amputer ce milieu humide serait le détruire dans sa totalité et une compensation ne serait pas possible sur le territoire Brétignollais faisant partie du sous bassin versant Auzance - cours côtiers du SAGE Auzance Vertonne.
C'est pourquoi nous devons combattre le projet de port de plaisance faisant entrer la mer dans ce milieu humide.
C'est pourquoi nous devons réagir à l'enquête publique sur le projet de SAGE Auzance Vertonne en cours.
Voir aussi article du 21 août 2015.
Voir dans Plus d'Infos la lettre qu'un résident secondaire a adressée à la commissaire - enquêteur
Voir aussi la VIDEO du 26 aout 2015 parcourant la zone humide
Un milieu humide vivant qui filtre les eaux de pluie et alimente la nappe phréatique.
Petits suppléments
Sud Ouest du 26 août 2015 : La montée des eaux pourrait submerger une partie du littoral français, selon la Nasa
Ouest France du 28 août 2015 - La Gueriniere. Plan de Prévention : Jacques Oudin conteste la procédure.
Celui qui dit défendre les intérêts des habitants de Noirmoutier et, les siens en particulier, ne supporte pas les projets de PPRL en cours. Il est contre tout ce qui pourrait bloquer l'urbanisation sur le littoral vendéen. Un homme du passé.
Voir fin d'article du 13 mai 2015
Plus d'Infos
La lettre d'un résident secondaire
BRÉTIGNOLLES-SUR-MER
Zone humide de la Normandelière
Madame la commissaire-enquêteur,
Ayant une résidence secondaire depuis 25 ans à BRÉTIGNOLLES, je me permets de porter à votre connaissance un souci concernant la zone humide de la Normandelière.
Le premier dossier du SAGE prenait en compte ce secteur. Néanmoins, M. le Maire a sollicité et obtenu
Page 62 « … sous réserve de la prise en compte des remarques ci-dessous :
- le retrait du paragraphe illustrant 2 anciennes cartographies, page 66 du PAGD au titre de la synthèse du territoire du SAGE en 2020, précisant : « dégradation des milieux si le projet de port de plaisance de Brétignolles se réalise. »
- la modification de la rédaction de la disposition n°11 de telle sorte que les communes soient mieux associées, en amont, à la hiérarchisation des zones humides pour mieux peser ainsi, les enjeux d’une telle définition. »
Dans le dossier soumis à consultation, Recueil des avis issus de la consultation sur le SAGE Auzance Vertonne et cours d’eau côtiers, on peut lire ceci, concernant notre commune ;
« Il ne revient pas au SAGE, encore moins aux prestataires retenus par le Syndicat mixte en charge de son élaboration, de porter jugement sur le projet de port de plaisance. Cette appréciation ne repose sur aucun argumentaire sérieux et détaillé, a fortiori lorsque cette affirmation est antérieure au projet actuellement à l'étude. Seul le projet de port est identifié au titre de la synthèse des enjeux environnementaux 2020 sans être repris au titre des enjeux socio-économiques alors que son impact en termes d'emplois et de dynamisation du tissu économique local est avéré. La synthèse du territoire SAGE en 2020 évoque concomitamment une amélioration de la qualité des rejets dus à la plaisance dans les ports existants dont les infrastructures ne sont pas forcément toutes adaptées aux enjeux des ports propres, et le risque de dégradation lié au "projet" brétignollais alors même que celui-ci dans sa conception s'inscrit dans une démarche exemplaire et certifiée sur ce sujet. L'appréciation du SAGE au titre de la synthèse du territoire en 2020 repose uniquement sur un parti pris ».
Il s’agit d’un secteur de quelques dizaines d’hectares, classé en zone naturelle ou agricole au POS, et qui était occupé par un fermier élevant des chèvres. Il y a à peine 2 ans, M. le maire a réussi à l’exproprier dans le but d’y construire un port sur une longueur de 1km à l’intérieur des terres. Or, ce projet datant de 2003, a été déclaré irréalisable par 2 bureaux d’études, dont un Nantais, puis par la commission d’enquête en 2011. 7 dossiers, 7 avis défavorables. Cela a le mérite d’être clair.
Sitôt en possession de ces terres, la municipalité a fait arracher les haies, combler des fossés etc ….
Or, on lit dans le dossier, p.113 :
« En effet, les haies, associées aux autres éléments constitutifs du bocage que sont les talus (plantés et non plantés) et les petits boisements feuillus, présentent de nombreux avantages par rapport à l’eau et aux milieux aquatiques. La haie et le talus créent une discontinuité hydrologique en ralentissant le transit de l’eau ou en redirigeant les écoulements. Ces éléments du bocage favorisent ainsi l’infiltration de l’eau dans le sol, ralentissent les écoulements latéraux et filtrent les éléments polluants. Le bocage, par ce rôle tampon, limite donc les pics de crues et d’étiages, et participe à la préservation de la qualité de l’eau. Aujourd’hui, les menaces principales qui pèsent sur les haies sont l’arrachage, l’absence d’entretien ou des modalités d’entretien inadaptées. La commission locale de l’eau encourage les collectivités à s’engager dans des programmes pluriannuels de restauration et d’entretien des haies ».
Là aussi, cela a le mérite d’être clair.
Il est à craindre que la mairie, à défaut de construire un port, classe en zone U, afin de favoriser un développement urbain, toute cette zone humide, et, pour le moins, naturelle. De plus, celle-ci constitue une rupture d’urbanisation.
Il est indispensable que cette zone reste en l’état et soit protégée et, ainsi préserve la biodiversité.
Je compte sur vous afin de veiller au maintien de ce territoire.
Cordialement.
PS : on lit, page 7, procédure d’élaboration ; « chaque habitant du SAGE pourra donner son avis sur le projet du SAGE ».
Ceci est trop restrictif. On devrait lire « toute personne, quel que soit son domicile, pourra donner son avis sur le projet du SAGE. » Les enquêtes sont publiques et accessibles à tous.
Il existe des cartes, soit, mais il aurait été utile de pouvoir visualiser un bilan cartographié des atteintes physiques.
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